Bon, aujourd'hui, c'est Grillepain qui a la responsabilité de l'article. Je tiens à remercier Kiki et La Weed pour leur contribution, vos notes étaient parfaites, je me contenterai ici de les utiliser et d'y ajouter ma vision (non, je vais pas me rajouter des buts !). Bon, allez, on y va et on commence par les notes !FCE : Combier; Peanuts, Dani, Fritz, Le Patron; Grillepain, Ulf, Mickey (68'Talon), Rémon (85'La Foudre); Jeannot (40'Zebra), Gut150 spectateurs, temps agréable pour la pratique de notre sport favori, présence notamment dans les tribunes de Messieurs Descombes et Collet, venus en voisins, présence également de Sean l'Anglais (we love you Sean, oh yes we do), présence de Kiko (vé...), de Moulinot et de Gaston, on va pas citer tous les spectateurs, mais le coeur y est, vous êtes forts et indispensables à notre club. Merci !
Bon, par quoi commencer ? Il y a pas mal de choses à dire, mais commençons simplement par dire que nos adversaires portugais venaient de s'imposer face à Vallorbe, ce qui est toujours un bon résultat, et qu'ils venaient donc nous rendre visite en pleine confiance. De notre côté, ça allait pas mal non plus, après notre brillante et convaincante victoire à Granges-Marnand (mouarf !), donc le match promettait pas mal. Autant le dire cependant tout de suite, de beau football il n'y eut point au Stade Des Cartes samedi soir !
Ependes rentre pourtant bien dans le match grâce à une jolie frappe d'El Guto, un peu trop croisée, mais hein, bon, c'était quand même dangereux, donc ça va. Peu après, Nuno Gomes se retrouve seul devant le Combier, mais celui-ci sauve de son torse puissant. Le Gut n'est pas impressionné et shoote magnifiquement dans l'enchaînement, mais Vitor Baia peut dévier en corner, corner que Grillepain botte dans les 6 mètres, directement dans ses bras. Et bam, trois minutes après, Pedro Miguel Pauleta ne se pose pas de questions et frappe à 20 mètres, sous la latte, ben bravo, rien à faire pour le Combier (de toutes façons il est tellement fort que s'il y avait quelque chose à faire, il l'aurait fait). Sur l'engagement, Jeannot tergiverse face au but vide, ça aurait été Jacko ou Talon qu'on se serait foutu de sa gueule en parlant d'un entonnoir.
Ce sera ensuite une histoire de coup-franc : Grillepain égalise en effet sur balle arrêtée...mais le but est refusé par l'arbitre pour un hors-jeu de position de Tortin (ce qui n'est pas faux). Le coup-franc suivant, toujours par Grillepain, trouve la tête de Carsten Jancker, mais sa déviation passe de peu à côté. Grillepain prend ensuite sa chance directement à 23 mètres, toujours sur coup-franc, mais heu...c'était un peu cretouille, directement dans les bras du gardien. 35ème, coup-franc du Gut, tout aussi cretouille (mais moi c'était cadré au moins !!!), et 36ème, coup-franc du Gut...
MAGISTRAL ! Dans la lucarne de Vitor Baia, de 25 mètres. Sublime, une preuve de plus s'il en fallait encore une que le pied gauche du Gut est indispensable au patrimoine mondial, à égalité avec la Joconde, les Pyramides d'Egypte et le Taj Mahal.
Bref, on s'achemine vers la mi-temps sur ce score de 1-1 lorsque Nuno Gomes, qui avait déjà été averti, se fait expulser pour simulation, contestations, insulte, geste revanchard...Y avait un peu tout, là ! Bon, mi-temps :
1-1 et 11 Grenouilles contre 10 Lusitaniens (j'ai pas dit Sardines).
Le Desportivo rentre mieux dans la 2ème mi-temps et domine le FC Ependes qui ne doit son salut qu'à un arrêt magnifique de Combier (vous ai-je déjà dit qu'il était fort ?) sur un choute (orthographe certifiée correcte par La Weed) surpuissant de Ricardo Quaresma dans le petit filet. Bon, ça joue pas trop au foot, on est un peu cretouilles, pour tout dire.
Arrive alors la 73ème minute, Grillepain tente un rush, élimine Jorge Costa et va se présenter devant Vitor Baia, mais il est repris par Fernando Couto, qui ne parvient pas à dégager correctement, Ulf récupère et arme une demi-volée incroyable (merci les 7 bières chez la Mimi, hein Ulf ?) qui trompe Vitor Baia !
2-1 pour Ependes ! Et là, ben on va essayer de rester objectifs en racontant le dernier quart d'heure et l'après-match, allez c'est parti :
75ème minute, Panosse est un peu en retard et commet une faute indiscutable sur Simao Sabrosa. Une faute normale pour Panosse (à peine de 4 ou 5 sur son échelle de 1 à 10 où à 10 c'est l'assassinat), mais qui vaut quand même un carton jaune à l'échelle de l'arbitre, ce dont on ne lui tiendra pas rigueur. Nos adversaires s'excitent un peu et demandent le rouge pour notre capitaine, ce qui peut se comprendre, mais Panosse l'a pas découpé non plus, faut pas exagérer, c'était un joli jaune et c'est tout ! Mais non, les Lusitaniens sont franc-fous, s'en prennent à notre capitaine et l'arbitre est obligé d'expulser Deco qui avait mis un coup à Peanuts. Ependes à 11 contre 9 !
On joue encore 10 minutes, Gut The Fantastic One a encore une occasion, mais oublie un peu Grillepain seul à 18 mètres, il choisit de shooter, ça donne pas grand-chose malheureusement (je dis pas que j'aurais marqué, hein !) et hop, ça part en contre, mais ça ne donne rien d'autre qu'une touche pour le Desportivo. La touche est jouée en direction d'Ulf et alors que celui-ci allait relancer de la tête, il se prend un véritable coup de pied intentionnel et dangereux, devant le banc portugais ! Troisième expulsion pour le Desportivo, à la 84ème ! Ependes joue donc à 11 contre 8 et continue à jouer de manière un peu cretouille jusqu'au coup de canon délivré par Le Patron.
Imaginez plutôt, un centre de la droite de Grillepain pour...personne, Joao Pinto dégage de la tête et le ballon arrive à 40 mètres dans les pieds de Mika Le Patron. Le reste appartient à la légende du football et est beau comme la 40ème symphonie de Mozart : le ballon roule doucement dans l'axe, à 40 mètres des cages et Le Patron, mû par une inspiration divine, s'avance, tout le monde retient sa respiration, même le vent s'arrête de souffler, plus aucun bruit autour du stade, et
BAM, le bruit du contact entre le pied droit du Patron et le cuir du ballon, un bruit sourd, semblable au son émis par le plus puissant des canons de Navarone, retentit dans le Nord-Vaudois, le ballon file droit dans le ciel en direction du but lusitanien. Vitor Baia, dans un effort sur-humain (et le mot n'est pas trop fort, tant la frappe était d'inspiration divine), se détend et dévie le ballon juste devant lui alors qu'il est lui-même projeté dans les filets, soufflé par les éclats de la frappe, le corps complètement disloqué comme après le passage d'une tornade en Floride. Gut récupère alors le ballon (ou ce qu'il en reste) et l'envoie de son pied gauche (tiens, en parlant de divin, on le retrouve celui-là !) dans les filets de Vitor Baia !
3-1 pour Ependes !
Bon, ce qui est un peu moins divin, c'est qu'on a trouvé le moyen de s'en prendre un à 11 contre 8 dans les arrêts de jeu, mais on va pas s'étendre là-dessus non plus. Fin du match,
3-2 pour Ependes et 3 points dans la musette, tel Monnard ramenant trois truites d'une bonne pêche le dimanche matin.
Et là, alors qu'on faisait une photo d'équipe en se congratulant, prêts à lancer le fameux "Tsé-Hé", émeute au Stade des Cartes ! On se précipite et on voit Raymond Grin à terre, notre Président Vénéré roué de coups et même le bon Papa Talon pris à parti ! On intervient alors, tout revient peu à peu dans l'ordre. Les fans portugais prennent nos supporters à parti, parlant d'insultes et de provocations, tandis que les nôtres...ben disent la même chose. On l'a compris, personne n'est tout blanc ou tout noir et on va pas s'étendre là-dessus, mais ce qui est sûr, c'est qu'Ependes n'a jamais mis un coup (on préfère les boire) et que l'atmosphère était très correcte sur le terrain, les joueurs du Desportivo s'étant montrés très fair-play pendant le match, tout comme à la fin de celui-ci (les 8 restants sont venus nous serrer la main) et l'ambiance était très sympa dans les vestiaires aussi (l'attitude exemplaire du libéro Carlos, très bon joueur au demeurant, étant à signaler). Pour le reste, c'est-à-dire les coups donnés à nos supporters et à notre Président, ce n'est pas à nous ici de prendre parti, l'ACVF prendra les décisions qu'elle juge bonnes après le rapport de l'arbitre et des éventuels inspecteurs présents au match, ce n'est pas à nous de faire la police et la justice. Voilà. Comme dirait pourtant la Weed, c'était une sacrée "riquse" ("rixe" pour les non-LaWeedophones) !
Allez, on oublie ce triste épisode et on file en direction de la troisième mi-temps ! Résumée en une expression ?
Kiko, Kiko, ah ah ah !
Sinon, un énorme, massif, gigantesque (yes La Foudre, exactement comme elle !)
MERCI fois huit mille à l'épatante famille Roulet pour leur raclette, vous êtes...pfff, y a même pas de mots. Ils ont dû servir 300 raclettes, et le tout avec le sourire, le mot pour rire, vous êtes simplement fantastiques, les trois (il était où le petit ?) !!! Merci, admirable famille Roulet !
Ah encore une chose, désolé Gut, mais ton dernier but, il compte pour 0,5 tant Le Patron mérite l'autre moitié (si tu gueules, je te les enlève tous ! Tu seras même derrière Talon, alors je serais toi, je dirais rien !). Et pendant que j'y suis, une pensée pour Jeannot et son atelle, on espère que c'est rien de grave et qu'on te retrouvera vite en train de gambader sur la pelouse !
Allez, dernière chose, selon les désirs du Cotche (orthographe toujours copyright La Weed), vous trouverez à droite un sondage pour la sortie de Février. Mais bon, comme ça voudra de toutes façons rien dire, on en parlera mardi, hein.
Votre Grille-Pattes !